le nom des plantes : principes de taxinomie

Embranchement Classe Sous-classe Ordre Famille Genres Espèces
 

Magnoliophyta

(Angyospermes)

 

Magnoliopsida

(Dicotyledones)

Magnoliidae Ranonculales Renonculacées 58 genres dont : rq : la famille des renonculacées compte environ 1750 espèces
  • Pivoines

 

 

 

  • Hellébores

 

une quarantaine d'espèce herbacées et une douzaine d'espèces arbustives chez les Pivoines

 

environ 14 espèces d'Hellébores

voir les classifications (et accès à des fiches techniques et des photos):

des espèces de Pivoines,

des espèces d'Hellébores.

Chaque niveau taxinomique est désigné de façon stricte selon des règles respectant les principes d'une nomenclature internationale.

D'aucuns trouvent les références latines pénibles mais chaque fois que nous avons dû communiquer dans une langue étrangère inconnue, cette référence internationale unique nous a rendu de grands services : nous avons alors tous les mêmes références : un espéranto botanique bien pratique pour peu que l'on fasse un petit effort de mémorisation.

Autre avantage : contrairement aux noms vulgaires ou vernaculaires qui peuvent parfois désigner plusieurs plantes sous le même nom,  ce risque est complètement exclu en nomenclature internationale (par exemple : le nom de "goutte de sang" recouvre dans notre région, aussi bien la désignation de Paeonia tenuifolia que des plants de Lychnis coronaria).

Le principe :

L'espèce fait l'objet d'une appellation binomale généralisée par Linné (1753)     : genre - espèce - suivie du nom de l'auteur, voire de l'année.

Exemple : Helleborus niger  Linnaeus (1753)

Les sous-espèces sont précédées de ssp.(appellation trinomale en ce cas).

Exemple : Paeonia mascula ssp. triternata (Boissier) Stearn et Davis (1984)

Boissier l'ayant mentionnée, Stearn et Davis sont les véritables auteurs (ceux qui l'ont officiellement nommée et décrite pour la première fois)

 

Quelques règles simples :

Le  nom de genre : la première lettre est toujours une majuscule : Paeonia, Helleborus.

Les noms d'hybrides issus de deux genres sont précédées du signe X (signe de caractère hybride) - exemple : X mahoberberis (croisement entre Mahonia et Berbéris). Ainsi, les noms des hybrides intergénériques est formé d'une partie du nom de chacun des parents (Helleborus X nigercors issu du croisement d'Helleborus niger de d'Helleborus corsicus).

Le nom d'espèce : c'est l'épithète spécifique qui est la deuxième partie indispensable du nom (ex : Paeonia mascula - Helleborus viridis) - il est toujours en minuscules même s'il est issu du nom de l'auteur de la plante (Paeonia delavayii dont l'auteur est le révérend père Delavay).

Les hybrides issus de croisement d'espèces (interspécifiques) sont précédés du signe X indiquant le caractère hybride - exemple : Helleborus x viridescens  (croisement entre Helleborus viridis et Helleborus atrorubens).

Remarque : le traitement du signe X posant problème en informatique, il peut être placé à la suite du nom qu'il concerne, dans les catalogues.

Il existe des noms en usage en horticulture qui ne sont pas corrects, ils sont alors suivis de la mention (hort.) puis du nom correct en gras. Il convient de faire très attention aux labellisations des étiquettes et des catalogues, si elles sont faites correctement, elles sont loin d'être anodines.

Les noms de cultivar (abréviation cv ou cvs au pluriel) : contraction de "cultivated variety". Désigne une plante d'origine horticole dont les caractères sont constants. Ce mot doit être préféré au mot usuel "variété" qui est un terme botanique de rang taxinomique précis. Un nom de cultivar commence toujours par une lettre majuscule - exemple : Helleborus orientalis 'Little black' - et  est toujours placé entre guillemets simples.

Remarque : un petit R entouré d'un cercle représente une marque déposée.

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